Le secteur public, confronté comme les entreprises aux défis d’une transformation numérique accélérée, est en recherche de solutions innovantes pour optimiser ses infrastructures informatiques. Au cœur de cette quête se trouve la virtualisation des réseaux, une technologie qui promet agilité, sécurité et efficacité pour les réseaux du secteur public. .
Sommaire
- Pourquoi est-il important de virtualiser les réseaux dans le secteur public dans les meilleurs délais ?
- Quelles technologies pour virtualiser les réseaux du service public ?
- Menez à bien la virtualisation de vos réseaux du secteur public avec ib Cegos
- Virtualisation des réseaux pour le secteur public : de nombreux défis en perspective
Pourquoi est-il important de virtualiser les réseaux dans le secteur public dans les meilleurs délais ?
Les organismes du secteur public connaissent actuellement une pression sans précédent pour moderniser leur infrastructure réseau. En effet, alors que les services numériques pour les citoyens se multiplient, garantir la sécurité des données sensibles est primordial. Les architectures traditionnelles, souvent rigides et coûteuses à entretenir, peinent à répondre aux exigences de flexibilité et de résilience. Pour y remédier, il est nécessaire de se lancer dans la virtualisation des réseaux. L’objectif est de découpler les fonctionnalités matérielles d’un réseau pour les piloter de manière logicielle. On obtient ainsi un réseau virtualisé, totalement affranchi des contraintes du matériel physique sur lequel il repose.
En optant pour la virtualisation de ses réseaux, les bénéfices sont nombreux pour le service public :
- Optimisation des coûts : réduction des dépenses matérielles, simplification de la gestion et diminution de la consommation énergétique.
- Agilité et scalabilité : déploiement rapide de nouveaux services et ajustement facile des capacités réseau en fonction des besoins fluctuants.
- Sécurité renforcée : l’isolation des réseaux et la micro-segmentation permettent une meilleure protection contre les cyberattaques.
- Continuité des services : Amélioration de la résilience et de la récupération après sinistre grâce à la réplication et à la migration de machines virtuelles.
- Simplification de la gestion : la virtualisation des réseaux permet la centralisation et l’automatisation des tâches complexes.
Quelles technologies pour virtualiser les réseaux du service public ?
En fonction des exigences de votre datacenter public, plusieurs solutions s’offrent à vous pour la virtualisation de vos réseaux :
- VMware NSX-T : il s’agit du leader incontesté dans le domaine de la virtualisation de réseau et de la sécurité. VMware NSX-T permet de créer des réseaux virtualisés entièrement programmables, indépendants du matériel physique. Il offre des capacités de micro-segmentation avancées, de routage distribué et de pare-feu, des fonctionnalités essentielles pour sécuriser les applications critiques du secteur public. Associé à VMware vSphere pour la virtualisation des serveurs et à VMware vSAN pour le stockage défini par logiciel, VMware NSX-T constitue une infrastructure réseau hyperconvergée puissante et agile. Pour ceux qui gèrent des postes de travail virtuels, VMware Horizon s’intègre parfaitement, ce qui garantit une expérience utilisateur fluide et sécurisée.
- Microsoft Hyper-V : la plateforme de virtualisation native de Microsoft intègre des fonctionnalités de virtualisation réseau utilisant les technologies SDN (Software-Defined Networking) de Windows Server. Elle permet de créer des réseaux virtualisés, de gérer les passerelles et d’appliquer des politiques de sécurité. Pour les environnements entièrement Microsoft, cette solution offre une intégration transparente et une gestion simplifiée, ce qui répond aux besoins de nombreux organismes du secteur public déjà équipés de l’écosystème Microsoft.
- Citrix Virtual Apps and Desktops (CVAD) : bien que principalement connu pour la virtualisation des applications et des postes de travail, Citrix Virtual Apps and Desktops (anciennement Citrix XenApp et XenDesktop) interagit étroitement avec la virtualisation réseau. Pour garantir les performances et la sécurité des sessions virtuelles, Citrix s’appuie sur des optimisations réseau et peut s’intégrer à des solutions de virtualisation réseau tierces pour un contrôle accru du trafic et de l’accès. Elle représente un choix judicieux pour la fourniture de services applicatifs et de bureaux à distance au sein de l’administration publique.
Menez à bien la virtualisation de vos réseaux du secteur public avec ib Cegos
Pour maîtriser ces technologies et les déployer efficacement au sein de votre administration, des formations spécialisées comme celles proposées par ib Cegos sont indispensables. Parmi les plus populaires :
Formation — Administration de Citrix Virtual Apps and Desktops (2024 LTSR)
Formation — Windows Server 2016-2019-2022-2025 — Déployer et administrer Hyper-V
Formation — VMware NSX Data Center — Install, Configure, Manage
Formation — VMware vSAN — Install, Configure, Manage
Formation — VMware vSphere — Install, Configure, Manage
Formation - VMware Horizon 8 - Deploy and Manage
D’une durée comprise entre 3 et 5 jours, ces formations peuvent être suivies en présentiel ou en classe à distance. Pour chacune d’entre elles, le formateur suit les avancées de chaque participant grâce à différentes méthodes : questionnaires à choix multiples (QCM), exercices pratiques, mises en situation concrètes… Un test de positionnement initial est effectué en début de parcours, complété par un test final pour attester des compétences acquises.
Virtualisation des réseaux pour le secteur public : de nombreux défis en perspective
Malgré les avantages de la virtualisation réseau pour l’administration, sa mise en œuvre présente des défis spécifiques pour le datacenter public. La complexité de l’intégration avec les systèmes existants, la nécessité de compétences techniques pointues et les enjeux de sécurité sont ceux qui vont être les plus difficiles à relever. La transition vers un réseau virtualisé exige une montée en compétences des équipes IT. Investir dans la formation continue est alors essentiel pour garantir une gestion efficace et sécurisée de ces nouvelles infrastructures réseau. De plus, si la virtualisation réseau offre des outils puissants pour la sécurité (micro-segmentation, isolation), elle introduit également de nouveaux points de contrôle et de surveillance qui doivent être gérés rigoureusement. Ainsi, la conformité aux réglementations nationales et européennes sur la protection des données est obligatoire sous peine de sanctions. En outre, les datacenters publics sont souvent caractérisés par des environnements hétérogènes. L’intégration des solutions de virtualisation réseau avec les systèmes legacy et les applications existantes nécessite donc une planification minutieuse et une bonne expertise technique. Bien que la virtualisation réseau soit souvent synonyme d’économies sur le long terme, l’investissement initial peut être significatif. Une analyse approfondie du retour sur investissement est cruciale pour justifier ces projets auprès des décideurs.
